La fin de l’hiver, de Laurent Genefort
Quatrième de couverture :
Canyon, monde clos sur lui-même, sombre peu à peu dans un hiver éternel. Mais les fables ne parlent-elles pas d’un lieu au-delà de la muraille polaire, où au temps jadis l’on pouvait quitter Canyon à bord de grands navires ? À bord d’un dirigeable, l’équipage de Gustav va tenter d’atteindre cet endroit mythique, et peut-être mettre fin à l’hiver…
La vie dans une boîte de conserve gelée
Canyon est un monde étrange, sorte de cylindre traversé par un moyeu appelé le Kern. L’hiver y est constant, la lumière constamment crépusculaire quand il ne fait pas une nuit nuire qui dure des semaines…
C’est dans ce lieu ma foi fort accueillant que vit Gustav, un homme bien décidé à rejoindre le Kern, lieu à partir duquel les légendes disent qu’il est possible de quitter Canyon dans de grands navires. Pour cela, il décide de monter une petite opération, en s’associant avec des pirates et un savant. S’en suit un récit riche en action qui voit la petite troupe tenter de rejoindre le Kern, ce qui n’a rien d’une sinécure, et ce qu’il vont y trouver sera bien évidemment très différent de ce qu’ils imaginaient.
Texte tout à fait sympathique datant de 1998, « La fin de l’hiver », toujours situé dans le monde des Portes de Vangk (univers commun à de très nombreux textes de Laurent Genefort), n’a pas d’autre ambition que de divertir le lecteur. En ce sens, il est tout à fait réussi.
On pourra peut-être regretter une certaine difficulté à bien visualiser tout ce qui est décrit par l’auteur, mais cette petite aventure (certes pas follement originale dans son déroulement) dans un monde très particulier (dont la structure rappelle le Rama de Arthur C. Clarke, revisité à la sauce Genefort) est un petit bonbon tout à fait appréciable.
Lire aussi l’avis de Baroona, Philémont.
Critique écrite dans le cadre du challenge « Le Projet Maki » de Yogo.
Il y a un souci avec le paragraphe sous le titre qui parle de Greg Egan alors que l’article est consacré à une œuvre de Laurent Genefort.
Exact, il y a eu un mélange dans les brouillons d’articles, merci de me l’avoir signalé, je corrige de ce pas.
Héhé j’allais écrire la même chose qu’Egan ci-dessus 😉
Je ne pense pas que les récits de Laurent Genefort soient vraiment pour moi, mais j’aimais bien ce qu’il disait dans Procrastination (même si je suis plus fan des deux autres ^^), c’est quelqu’un d’intéressant et il faudrait que je le lise un jour.
Je me dis que pourtant les récits de Laurent Genefort pourraient te convenir, à toi qui aime Arthur C. Clarke. C’est peut-être un peu moins axé sur la science (alors que c’est pourtant très réfléchi de ce côté-là) que les récits de Clarke, un peu moins « vertigineux », mais ce sont la plupart du temps de vrais et grands récits d’aventure. Tu devrais faire un essai.
J’ai bien envie de te conseiller « Lum’en » (critiqué sur ce blog). Son dernier recueil « Colonies » a aussi très bonne presse (mais je ne l’ai pas lu). Ou bien pourquoi pas la trilogie « Spire » (critiquée ici même également), ou bien son célèbre cycle « Omale » (le premier tome est ici aussi). Tu as le choix ! 😉
Héhé. Tu le vends bien, tout comme Tigger Lilly d’ailleurs. Un jour, un jour!
😉
Je vois qu’on est exactement sur la même longueur d’onde : une bonne aventure mais pas facile à visualiser. ^^
(Heureusement que tu me fournis directement mon avis pour que je puisse essayer de m’en souvenir, merci. =P)
Oui, autant sur la structure en elle-même, j’arrive à peu près à visualiser, autant sur certains détails c’est plus compliqué. Rien de rédhibitoire en soi, c’est juste un peu dommage de ne pas « voir » totalement ce monde étrange.
(et pas de quoi pour le lien, ça me permet d’admirer ta mémoire qui répond toujours présente même pour une nouvelle isolée, 5 ans après ta lecture… 😀 )
(Je fais surtout confiance à mon moi du passé ; ce que tu en dis fait remonter quelques bribes, mais je ne peux pas dire que je me souvienne réellement de la nouvelle, soyons honnête. ^^)
Ah tu me rassures, tu n’es qu’un modeste humain finalement. 😀