Once upon a time… in Hollywood, de Quentin Tarantino
Si Quentin Tarantino ne fait pas des films pouvant être classés parmi les genres formant la ligne éditoriale de ce blog (quoique pour celui-ci… Mais je ne peux pas en dire plus !), un nouveau long métrage du réalisateur américain fait malgré tout toujours l’évènement, et voici donc le troisième de ses films présentés par ici (après « Django unchained » et « Les huit salopards »). « Once upon a time… in Hollywood », au titre très transparent, s’annonce comme un hommage au cinéma américain, mais pas n’importe lequel, le cinéma hollywoodien des années 60, sorte de deuxième âge d’or avant la période des 70’s, plus sombre, plus rude. Le film se déroule à la charnière entre ces deux périodes, autour d’un dramatique fait divers qui fera la bascule de l’une vers l’autre, à savoir le meurtre de Sharon Tate, commandité par Charles Manson, marquant comme la perte de l’innocence et l’insouciance de l’époque.
A l’évidence, Quentin Tarantino adore cette période, une période qu’il aurait voulu voir se prolonger. Et ainsi, « Once upon a time… in Hollywood », moins fantasque, plus sage que nombre des films précédents du cinéaste, se pare des atours d’un film sinon mélancolique, du moins nostalgique. Il prend son temps, de manière parfois contemplative (nombreux passages en voiture, avec pour seul accompagnement la radio diffusant de la musique de l’époque, l’occasion de souligner à nouveau l’excellence de la BO du film, à se procurer d’urgence !) ou multipliant les saynètes (la rencontre avec Bruce Lee en est l’exemple parfait), et s’il perd un peu de la folie habituelle des films du réalisateur et de son sens des dialogues nombreux et ciselés à l’extrême, il y gagne en douceur, chose inattendue.
Qu’on ne s’y trompe toutefois pas, la réalisation est toujours un modèle du genre. Moderne, inventive, brisant à l’occasion le quatrième mur, elle ne perd de son souffle qu’en de rares occasions, lorsque le scénario lui impose quelques longs tunnels narratifs qui brisent un peu le dynamisme de l’ensemble. Des tunnels narratifs qui ont toutefois l’avantage de développer une certaine ambiance, reflet d’une époque révolue. Car si l’atmosphère est une des grandes réussites de ce film, c’est aussi pour cacher un défaut que certains ne lui pardonneront sans doute pas : son étonnante absence d’intrigue claire. Car oui, il faut bien l’admettre, l’intrigue est pour le moins famélique : on suit la vie d’un acteur de seconde zone, Rick Dalton (interprété de façon magistrale par un Leonardo DiCaprio des grands jours, mais cet acteur a-t-il connu des mauvais jours ?), ancienne gloire d’une série télé western quelques années auparavant et qui peine à percer au cinéma. Rick Dalton est accompagné par Cliff Booth (Brad Pitt, charismatique, magnétique, impeccable de bout en bout et coolitude absolue), sa doublure cascade. Un duo au départ ambigu, qui oscille entre l’égoïsme et la naïveté infantile de l’un et l’apparente décontraction cachant une violence rentrée de l’autre qui semble profiter de la dernière étincelle d’aura de son compagnon. Puis on se rend compte malgré tout que l’indéfectible amitié qui lie les deux personnages (et que le film n’hésite pourtant pas à séparer très régulièrement) en est le ciment indestructible.
Et donc, rien de plus, on suit leurs déambulations, Rick Dalton tentant de redonner un second souffle à une carrière qui bat de l’aile, Cliff Booth rendant régulièrement service à son ami, menant une vie tranquille, sans jamais se plaindre. Est-ce suffisant pour tenir le film ? C’est sans doute affaire de sensibilité, mais pour ma part je n’ai pas vu passer les 2h40 du film, porté par les personnages, leur fêlures, leurs problèmes, leurs petites joies, leurs doutes, leurs contrariétés.
En contrepoint tout de même, il y a Sharon Tate. On peine pendant un certain temps, voire même un temps certain, à percevoir l’intérêt du personnage, dont on connait pourtant le funeste destin. Margot Robbie, qui prête ses traits à la jeune actrice en devenir, a donc bien du mal à retenir l’attention (hormis dans une très jolie scène dans un cinéma ou Margot Robbie, la « fausse » Sharon Tate, va voir un film avec Sharon Tate, la vraie, et jubile des réactions du public). Jusqu’à ce que quelque chose se produise, ce sur quoi je ne peux pas m’étendre sous peine de spoiler l’inspoilable. Et qu’arrive la fin, en forme de rêve tarantinesque de 60’s qui se prolongeraient encore un peu… Sharon Tate est donc centrale dans le propos du réalisateur, elle est l’incarnation du cinéma hollywoodien de ces années, elle en est le symbole en quelque sorte. Et la dernière demi-heure du film, transformant singulièrement son ambiance et sa narration, devient à la fois le moment le plus tarantinesque du long métrage, le moment où le réalisateur retrouve son grain de folie, mêlant humour et grande violence dans un final totalement réussi et qui paradoxalement pourra en gêner plus d’un. La polémique n’est pas là par hasard.
Alors oui c’est vrai, « Once upon a time… in Hollywood » pourra décevoir. Pour sa manière si particulière d’aborder un drame révoltant, pour son calme apparent qui tranche avec la production passée du cinéaste, pour son intrigue très en retrait, un défaut qui cache pourtant de très riches thématiques. Et malgré cela, tout fonctionne. Avec un casting en or massif (aux acteurs cités plus haut, il faut ajouter Al Pacino, Michael Madsen, Kurt Russel, Dakota Fanning, Luke Perry dans sa dernière apparition cinématographique…), le film est une déclaration d’amour à un certain septième art, à une certaine époque, jouant des ses mises en abyme (tournage de films dans le film), de son faux rythme, des ses acteurs au top, de sa reconstitution minutieuse et de ses innombrables références (musicales, filmiques…) pour mieux nous immerger, à travers deux personnages n’arrivant plus à s’adapter à une industrie mouvante, dans un monde qui n’existe plus. S’il n’est sans doute pas le meilleur film de Quentin Tarantino, « Once upon a time… in Hollywood » est pourtant à nouveau une incontestable réussite.
Vu aujourd’hui, malgré de petites longueurs, j’ai passé un très bon moment avec ce film.
Sûr que le film est porté par ce beau duo d’acteurs. Ma préférence va à Di Caprio quant à l’interprétation, même si Pitt est magnétique.
Je pense que c’est un film qui a plusieurs niveaux de lecture et un fil conducteur.
Je me demandais quand allait arriver la scène tarantinesque par excellence, celle où tout part en vrille et violence +++
C’était bien hard, j’ai eu bien mal pour celleux qui…
Bref un Tarantino que je suis contente de ne pas avoir manqué ^^
(Et bravo pour ce bel avis)
Merci ! 🙂
C’est sans doute un film qui mériterait d’être revu, on y décernerait de nouvelles références qui nous auraient échappé la première fois, et peut-être y discernerait-on encore mieux tout ce que Tarantino y a mis de personnel.
Les deux acteurs principaux sont formidables, l’interprétation de DiCaprio est la plus exubérante des deux, c’est son personnage qui veut ça, mais celle de Pitt est formidable de décontraction et de détachement totalement apaisants.
Et la scène tarantinesque est totalement tarantinesque ! 😀
Content de l’avoir vu aussi, ça me donne envie de découvrir les quelques films de lui que je ne connais pas encore (oui il y en a, j’ai honte… 😀 ).
« interprété de façon magistrale par un Leonardo DiCaprio des grands jours, mais cet acteur a-t-il connu des mauvais jours ? » haha, cette parenthèse m’a fait rire ! Mais ouai, non, je ne crois pas ; et ils sont deux ou trois comme ça, j’ai l’impression !
Bon, je n’ai pas vu le film, encore, mais c’est un Tarantino, donc je le verrai forcément. La façon dont tu parles du film me fait furieusement penser à The Big Lebowski, même si ce doit être moi qui essaye juste de faire un lien avec quelque chose que je connais. On sent que tu as beaucoup aimé le film ; je rejoins itenarasa, c’est une très belle chronique !
Oui c’est vrai, il y a quelques acteurs qui sont formidables dans tous leurs films, et DiCaprio est clairement de ceux-là. 😉
Alors la comparaison avec The Big Lebowski est intéressante mais ce sont quand même deux films très différents. The Big Lebowski tend vers l’absurde (ces personnages vraiment over-the-top !), avec un ton drôle et en même temps très détaché, typique des frères Coen, très décalé en fait.
Le film de Tarantino mise plus sur une ambiance tout à fait 60’s, mais surtout une ambiance réaliste. C’est une vraie reconstitution de l’époque, il n’y a pas cette volonté de créer quelque chose d’absurde comme dans The Big Lebowski, au contraire même. Tarantino a voulu faire du vrai, même si ses personnages ont aussi leur part d’excentricité, mais après tout il s’agit d’Hollywood, comment donc pourrait-il en être autrement ! 🙂
Bon j’ai vu le film hier après-midi et, effectivement, la comparaison avec The Big Lebowski est en fait pas si bien vue.
Pour faire un rapide retour, j’ai (évidemment ?) adoré. Je te rejoins tout à fait sur le film « d’ambiance » et mettre trop d’histoire dans ce film aurait radicalement changé la teneur du propos. Au contraire on se trouve devant des tranches de vie avec presque un point de vue documentaire, tout en nous mettant réellement au plus près des personnages.
Je nuancerai par contre ton propos sur Sharon Tate. Je l’ai vu d’emblée comme une sorte de fil rouge à l’histoire qui illumine l’écran à chaque apparition. Je pense que c’est d’ailleurs ce qu’a voulu le réalisateur. Nous donner des touches d’une beauté cinématographique qu’il se devait d’apparaître dans les films s l’époque (qui a se qu’elle n’ai finalement pas grand chose à dire). Et dans le même temps, elle est le centre (d’une certaine manière) de la petite histoire que raconte Tarantino (en négatif d l’histoire que l’on connaît). C’est comme s’il nous disait : « ok vous connaissez tous l’histoire des journaux et du drame mais laissez moi vous raconter la vie ordinaire à côté ».
D’où le fait de se centrer sur un acteur en fin de carrière qui sera vite oublié et son acolyte bien anonyme. Et même Tate n’est pas la « grande actrice » que l’on pourrait croire (en référence à la scène à l’entrée du cinéma.
À part ça, juste un dernier mot sur Brad. Il m’a vendu du rêve de la première à la dernière minute littéralement. Et puis (je m’efforce de pas spoiler mais c’est dur) toute la partie avec cet acteur vedette de l’époque ! Bref, Tarantino lui a donné un rôle où on le retrouve enfin dans un paradoxe casseur de convention (je sais, je suis pas clair mais il me faudrait écrire tout un texte juste pour pouvoir m’expliquer).
À VOIR, DE TOUTE URGENCE !! (et au cinéma de préférence).
Oui je te rejoins sur l’aspect « tranches de vie », il n’y a pas d’intrigue au-delà de ce que vivent les personnages, et étonnamment ça fonctionne.
Concernant Sharon Tate, tu as sans doute raison, et ça correspond aussi au côté « tranche de vie », mais c’est, du moins au départ, tellement déconnecté du reste que ces « interludes » ont eu relativement peu d’intérêt pour moi, d’autant que son personnage n’a pas du tout la même épaisseur que les autres. Mais oui, et je m’en suis aperçu sur la fin voire après coup : Sharon Tate, comme je le dis dans mon article, incarne cette période d’Hollywood, elle en est la représentation vivante : joyeuse, souriante, insouciante.
Leonardo DiCaprio a le personnage le plus « exubérant », et sa partition est parfaite, Brad Pitt n’est pas en reste, dans un personnage plus calme qu’il incarne lui aussi à merveille. Charismatique. 😉
Hop, comme promis. ça va être un peu décousu (j’ai pas fini de mouliner sur ce film).
Je suis d’accord avec toi. Je me dis pourtant qu’il me faudra plusieurs visionnage pour comprendre vraiment le film. Et puis il y a tant de « trucs » dedans à décoder (on trouve que le steampunk est référentiel ? Tarentino fait pareil avec une caméra)
Di Caprio est excellent (du début jusqu’à la fin). Je ne suis pas fan à la base, mais je n’ai pas trouvé un film où il était mauvais.
Je m’attendais à une bascule dans le film d’horreur dans le camp des hippie, et aux moments clés, Tarentino prend un autre chemin)
Je me suis demandée où il voulait en venir avec Sharon Tate. Je n’avais lu aucun avis et même pas le synopsis qu’on trouve en ligne. Si javais un eu jeté un oeil avant, j’aurais plus fait attention à certains détails. Et bon on ne peut pas trop parler de la fin (mais oui, c’est un point de divergence qui symbolise aussi le refus de la fin d’une époque)
Par contre, j’ai un peu de mal avec certains plans. Comme filmer longuement les jambes de Margot Robbie / Sharon Tate. Elle est surtout montrée par son corps. ça n’aide pas à donner de l’épaisseur à son personnage. De manière générale, Tarentino et les nanas, c’est pas ça trouvé-je.
Le passage avec Bruce Lee, je l’ai trouvé quelque peu raté. Tout le film est un hommage au cinéma et aux acteurs et sur ce passage j’ai eu l’impression qu’il dézinguait gratuitement en faisant de lui un con arrogant.
Et j’ai trouvé que « Steve McQueen » était mal employé (et la scène rejouée de La Grande Évasion ne fonctionnait pas du tout amha).
Ah et on a un peu attendu le sang et la violence de la fin… 😉
Décousu mais structuré quand même ! 😉 Alors, point par point :
Plusieurs visionnages oui sans doute, un peu comme tous les films de Tarantino en fait. 😀 Mais celui-ci peut-être encore plus, vu qu’il fait ouvertement hommage au cinéma, c’est forcément le support idéal pour multiplier les clins d’oeil, traits d’humour, références appuyées ou plus discrètes.
Perso, j’aime vraiment beaucoup ce que fait DiCaprio, j’ai encore de grands souvenirs de ses prestations dans « Aviator », « Les noces rebelles », « Django unchained » (Tarantino déjà) ou « Le loup de Wall Street ». Quelques exemples parmi tant d’autres. En tout cas, pas de fausse note non plus avec ce film. Un grand acteur, tout simplement.
Aaaaah, la scène de la « famille » Manson. Grand moment de tension, super scène, un moment clé du film, et Brad Pitt n’y est pas pour rien (la mise en scène non plus bien sûr). Et oui on s’attend à… autre chose ! 😀
Concernant Sharon Tate, je ne connaissais la vraie histoire qu’assez vaguement. Mais du coup, on attend vraiment de voir ce qu’il va se passer parce qu’avant cela son rôle est presque plus décoratif qu’autre chose. Mais il reste quand même signifiant puisque son sourire et sa joie de vivre sont l’incarnation même du Hollywood de cette époque. Evidemment la fin est une manière de faire durer le plaisir.
Tu as raison, Tarantino et les nanas, en général ce n’est pas trop ça. Mais il ne faut pas oublier non plus qu’il a donné des rôles centraux, cruciaux, les premiers rôles tout simplement, à certaines actrices. Bien sûr Uma Thurman a depuis indiqué que les tournages étaient parfois… délicats, pour dire le moins. Et donner le premier rôle à des femmes n’excuse rien, ni devant la caméra, ni derrière. Mais je n’oublie quand même pas le rôle en or massif qu’il a donné à Pam Grier dans Jackie Brown (actrice qu’on avait oublié avant ce film, et qu’on a malheureusement oublié après…), ni celui de Jennifer Jason Leigh dans « Les huit salopards ». Des rôles pas sexualisés, de mémoire. Donc c’est pas trop ça, mais quand il s’en donne la peine, c’est mieux. Mais clairement Margot Robbie n’a pas vraiment eu cette chance avec ce film, au-delà du symbolisme du personnage qu’elle incarne.
Le passage avec Bruce Lee, c’est du Tarantino pur jus. Clairement dans l’excès, j’avoue que ça m’a fait rire. Il semblerait que ce soit beaucoup moins le cas de la part des fans de la star des arts martiaux… Volonté au pas de se moquer, je crois qu’on va pouvoir épiloguer longtemps… 😀
Steve McQueen m’a semblé assez anecdotique dans ce film. Et le passage de « La grande évasion » est amusant je trouve, clairement surjoué, mais amusant.
Et que serait un film de Tarantino sans du sang et de la violence hein ? 😉
Ah oui, je suis d’accord le passage avec Lee, c’est du fun ; très clairement. On pourrait fantasmer aussi que c’est la visión megalo de Cliff mais bon, il faudrait plus d’analyse.
Et puis pour rebondir encore sur Brad Pitt : effectivement le passage sur la famille Manson, c’est juste superbe. Tout en tension avec une réalisation au poil et un Brad tout comme je les aime.
(oui vous avez compris qu’avec moi, Dicaprio, c’est sympa tout ça mais le vrai love c’est Brad :-D)
Du fun qui fait polémique apparemment ! Entre la fille de Bruce Lee et les fans qui crient au scandale… 😀
Oui je crois qu’on voit bien vers qui va ta préférence. 😀 Moi j’aime beaucoup… les deux ! 😉
Ah et j’ai aussi trouvé que, par moments, Tarentino se regardait filmer, mais je suis sûre que cette impression ne survivra pas à un second visionnage (et qu’il n’y a pas un plan non nécessaire car non connecté aux autres).
(et je me rends compte qu’il ne me manque que Boulevard de la mort et Reservoir Dogs pour avoir bouclé sa filmographie au Tarentino)
Mmmmh, je n’ai pas eu cette impression personnellement, mais en même temps j’ai du mal à analyser la technique cinématographique dans le détail (je n’y connais pas grand chose dans ce domaine…). En tout cas, j’ai trouvé le film très fluide, malgré de nombreux apartés narratifs, parfois assez longs. Mais tout a un sens, c’est assez remarquable. J’ai même le sentiment qu’il y a largement la place pour faire une version longue.
On est assez proche, je n’ai pas vu non plus « Reservoir dogs » et « Boulevard de la mort », ainsi que « Inglourious basterds ». Quelques heures de plaisir à rattraper. 😉
Intéressant. Tu m’as donné envie de le voir alors que Tarantino n’est pas du tout ma came (rapport au commentaire de Lhisbei ci-dessus: moi, je trouve qu’il se regarde TOUJOURS filmer, je trouve ça hallucinant, j’ai grave l’impression qu’il veut me montrer combien il est bon et combien il connaît bien le cinéma – c’est mon « opinion impopulaire » comme on dit). Mais je suis d’accord avec toi sur le fait que Leonardo DiCaprio est toujours bon, et Brad Pitt aussi en fait. Deux arguments de poids en faveur de ce film.
Ben en même temps, vu qu’il est bon et connaît vraiment bien le cinéma… 😉 Mais comme je le dis plus haut, j’ai du mal à détecter ce genre de « pose ». Autant quand il s’agit d’un auteur, donc à l’écrit, je le vois, autant pour le cinéma j’ai du mal. Donc je ne suis pas la bonne personne pour voir ça. 😀
Vas le voir, tu m’en diras des nouvelles (deuxième défi de la journée dis donc ! 😆 ). Tu as au moins l’assurance de voir deux acteurs au top ! Et c’est le moins « tarantinesque » des films que j’ai vus. 😉
Oui il y a des chances que je le voie, celui-là! Mon copain veut le voir, je crois, et il y a genre RIEN de bien dans mon cinéma ce mois-ci. ^^
C’est assez pauvre en sorties ciné intéressantes cet été. Tarantino a un boulevard (de la mort ! 😉 ) pour faire exploser son record d’affluence.
A lire, un autre son de cloche :
https://blog.causeur.fr/bonnetdane/il-etait-une-fois-un-navet-a-hollywood-002804
Oui j’ai vu cet article hier. Tous les goûts sont dans la nature, je ne suis évidemment pas d’accord avec ce qui est dit, mais je respecte son avis.
Ceci dit, je ne connais pas le rédacteur de l’article, peut-être ce style d’écriture est-il sa marque de fabrique, mais je trouve que son texte aurait plus de poids et d’intérêt s’il évitait de tomber dans le dénigrement voire carrément les insultes avec quelques phrases qui ne volent pas bien haut…
Whoua violent, j’avais pas vu passer celui-là !
Un peu violent oui, on se demande même si l’auteur n’a pas un compte à régler avec Tarantino. 😀
Ce casting donne envie de voir le film à lui seul je crois. Tout me tente… sauf la violence tarantinesque de la fin. Déjà qu’habituellement ce n’est pas trop ma came, mais là avec la rupture de cet univers coloré, j’ai peur de faire un rejet. =X
La violence tarantinesque est bien là, sur la fin. Une seule séquence, ce qui la rend d’autant plus marquante…
Bon, tu as deux bonnes heures avant pour profiter mais en effet tu risques de ne pas aimer la dernière demi-heure…
Je n’ai pas tout lu vu que j’envisage de le voir ce soir, mais retour sur ton article après XD en tout cas le fait que la violence Tarantinesque ne soit pas trop présente risque de bien me convenir.
Mais elle éclate quand même à un moment hein. 😉 Ton avis m’intéresse car le film divise les foules, c’est le moins que l’on puisse dire…