The Amazing Spider-Man 2, de Marc Webb
Après avoir récemment rattrapé mon retard en regardant le (sympathique et sans doute plus Spider-Man dans l’âme) reboot de Marc Webb, voilà qu’arrive la suite-du-reboot-qui-arrive-peu-de-temps-après-la-première-trilogie. Spider-Man n’est pas mon super-héros préféré, je l’avoue. Pour autant, Marc Webb avait réussi à rendre un l’écran, en la personne d’Andrew Garfield, un Peter Parker plutôt sympa, avec ses problèmes d’ado, ses histoires de cœur, etc…
Et dans ce deuxième volet, on prend les mêmes, on ajoute quelques nouvelles têtes (essentiellement du côté des super-vilains), on secoue un peu pour montrer au spectateur qu’on a eu du budget, et on recommence ! Car pas ou peu de surprises dans cette histoire, et l’envie d’en faire toujours plus que dans le premier film a même tendance à avoir l’effet inverse de celui désiré.
Parmi les vraies réussites de ce film, la relation Peter Parker–Gwen Stacy qui prend vraiment de l’épaisseur et surtout est assez crédible. C’est une surprise car ce n’est pas sur ce point que j’attendais cette suite, même si le réalisateur ne nous épargne pas quelques scènes un peu longuettes, notamment au début après une introduction virevoltante comme il se doit pour le Tisseur (les vues à la première personne valent vraiment le coup au cinéma, même si la 3D apporte un effet de flou assez dommageable). Relation réussie donc, et Gwen Stacy est ici un personnage important, utile au scénario et au personnage de Peter Parker. Bon point !
Autre réussite (semi-réussite en fait), le personnage d’Electro (incarné par Jamie Foxx). Inquiétant, surpuissant, chacune de ses apparitions amène une vraie atmosphère, qui frôle l’ambiance de fin du monde. Semi-réussite car il est dommage que ses motivations tournent aussi vite du mauvais côté de la Force. Et c’est un peu là le gros problème du film : tout va vite, très vite, parfois trop vite. A trop vouloir en faire, à trop vouloir en montrer, Marc Webb est obligé de faire des coupes au montage qui se voient comme le nez au milieu de la figure. Peter Parker et Harry Osborn ne se sont pas vus depuis huit ans ? Pas grave, deux minutes après, ils sont les meilleurs potes du monde (dixit Peter Parker lui-même, c’est pourtant un élément important du personnage de Spider-Man, élément qui aurait mérité un vrai développement. Peut-être aurait-il fallu inclure Harry Osborn dans le premier film, au risque de se retrouver avec le même problème qu’ici : trop d’intrigues tue l’intrigue… Bref, c’est le serpent qui se mord la queue…). De même, le Bouffon Vert le devient vraiment rapidement. Et comme il faut aller vite, certains méchants frôlent le ridicule, faute de développement (Rhino a clairement été sacrifié).
A part ça, Andrew Garfield campe une nouvelle fois un Spider-Man réussi, en pleine perte de repères et d’innocence. Dommage qu’il ait un peu de mal à faire passer certaines émotions. Et l’homme-araignée reste drôle lorsqu’il porte son costume (comme dans les comics il me semble), même si parfois on frôle le too-much (Spider-Man pompier ?).
Bref, la saga suit son cours, les personnages se développent, on obtient des réponses sur des secrets jusque-là bien gardés (les parents de Peter) et si on garde à l’esprit qu’on va clairement voir un film pour adolescents (sans éviter malheureusement certaines énormités scénaristiques), on en a pour son argent. Pas inoubliable, ni vraiment meilleur ni vraiment moins bon que le premier épisode, ça se laisse regarder sans déplaisir. Ceci dit, il ne faudrait pas que la série ronronne trop longtemps, la lassitude pourrait bien pointer le bout de son nez…
Les grands esprits se rencontrent, j’ai publié ma critique aujourd’hui aussi.^^
C’est vrai que A. Garfield fait un très bon Spider-Man avec une gestuelle adaptée, mais un très piètre Peter Parker, car il est tout simplement trop BG pour camper ce nerd plus habitué aux boulettes qu’aux grandes embrassades en public : preuve en est la constante vis-à-vis du premier opus, c’est Gwen Stacy qui sauve encore ses fesses en lui procurant la solution contre le méchant.
L’avantage c’est que Gwen Stacy ne sert pas seulement de potiche décorative. Et c’est pas plus mal.
On est raccord niveau timing (bon, moi, je réponds un peu tardivement…^^), on verra si c’est le cas pour la suite. Prochaines étapes : Godzilla, puis X-Men… 😉
Ouais, au moins, on n’a pas de godiche écervelée ici, c’est l’avantage.
Moi, les prochains seront X-Men DOFP aussi et Captain America (en retard…).
Je l’ai trouvé sympa pour ma part, honnêtement côté intrigue vu le nombre de méchants prévus à la base, je trouve qu’ils ont bien géré (finalement c’est surtout Electro qui compte, les autres c’est pour l’ambiance ^^)
C’est sûr que c’est Electro qui est sur le devant de la scène, mais je trouve que l’équipe du film aurait vraiment pu tirer mieux de ce personnage…
J’ai regardé ce film sans déplaisir, mais il fait quand même assez pâle figure face au nouveau X-Men…
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