Zapping cinéma, épisode 4
Peu de choses côté cinéma ces derniers temps, mais ça va s’accélérer un peu dans les prochains jours/semaines…
La bonne surprise cinéma de ces derniers temps, une belle mise en image du duel fratricide entre les pilotes de F1 Nikki Lauda, taciturne, réservé, et James Hunt, exubérant, extraverti. C’est bien filmé, usant avec parcimonie et toujours à bon escient (et de belle manière) de séquences de courses, sans oublier tout ce qui se passe autour (intimité des pilotes, vie personnelle, etc…), c’est sans doute l’un des meilleurs films de Ron Howard qui, après « Apollo 13 », montre qu’il n’est jamais aussi à l’aise que lorsqu’il s’agit de dépeindre des faits historiques. Qui plus est, ce film peut tout à fait se laisser regarder par des non-amateurs de F1.
Film vu dans de mauvaises conditions (nous allions voir un autre film, séance annulée pour problème technique, nous nous sommes reportés sur celui-ci mais sommes du coup arrivés en retard de quelques minutes, puis dérangés par des spectateurs sans gêne, nous avons fini par changer de place…), ce qui explique peut-être un ressenti mitigé, sentiment rehaussé par un certain nombre de points obscurs que les nombreuses ellipses du récit n’aident pas à lever. Pourtant le sujet est intéressant, le casting cinq étoiles fait bien le boulot (même si certains acteurs mis en avant sur l’affiche ne font que de courtes apparitions, comme Penelope Cruz), avec en tête un très bon Michael Fassbender et surtout une Cameron Diaz en pin-up vénéneuse. Et les dialogues sont de très grande qualité, il faut le signaler. Mais ça n’a pas été suffisant pour m’emporter pleinement…
Côté DVD/VOD, peu de choses également, essentiellement du rattrapage de choses manquées au cinéma.
Little Miss Sunshine, de Jonathan Dayton et Valerie Faris
Un film tragi-comique un brin déjanté ! Le parcours de cette famille assez spéciale (un père qui tente de placer auprès d’un éditeur son livre-méthode sur « comment s’assurer le succès » sans succès, son beau-frère suicidaire, son père plutôt « cash », ses enfants dont l’un à fait voeu de silence et l’autre se voit en reine de beauté, et la mère qui essaie de gérer tout ça) sur la route pour le concours de « Little Miss Sunshine » à laquelle la petite dernière doit participer est franchement réjouissant. Pleine de bonne humeur, cette expédition qui semble virer à la catastrophe se révélera plus importante que prévue pour la petite famille. Entre rire et tendresse, ce film, qui n’oublie pas un peu de causticité, se laisse regarder avec grand plaisir !
Qu’est ce que ça partait bien ! Le récit de cette opératrice d’un centre d’appels d’urgences qui doit maintenir à tout prix la communication avec une adolescente kidnappée, sans révolutionner le genre, accroche le spectateur de belle manière. Nerveux, efficace, plein de tension, la première heure fait son petit effet ! Et puis patatra… Le film se vautre dans le thriller glauque sans intérêt, accumulant tous les poncifs du genre, avec en point d’orgue une conclusion franchement réac’. Un beau gâchis, en partie sauvé par une Halle Berry qui porte le film.
Complètement d’accord pour « The Call », la tension était tellement bien gérée au début, puis les dernières 30 minutes tournent bête. Déception également.
Pour « Cartel », je ne pense pas que ce soit toi, je n’ai entendu que de mauvais échos pour ce premier essai de Cormac McCarthy au scénario. Par contre, ceux qui démolissaient le film disaient également que les dialogues étaient trop lourds et « écrits » pour un film, que l’auteur avait voulu en faire trop sans savoir comment aborder l’écriture filmique et insistant de ce fait sur des dialogues trop longs qui bouffent le film. Comme quoi, même dans le désaccord les avis ne se rejoignent pas ^_^.
Et « Little Miss Sunshine », je l’adore. Si jamais, les réalisateurs ont pondu une seconde petite merveille récemment, « Ruby Sparks » (http://www.les-lectures-de-cachou.com/elle-sappelle-ruby-ruby-sparks/).
Pour « Cartel », je comprends tout à fait cet avis sur les dialogues. Ils ne m’ont pas dérangé parce que j’aime bien les beaux discours, les belles tirades, les dialogues un peu profonds (pas si courants au cinéma), mais ils peuvent aussi passer pour être trop lourds, trop littéraires en effet, pas adaptés à un passage sur le grand écran. Question de point de vue. Car ils sont vraiment bons. Mais pour un roman.
Pour « Little Miss Sunshine », je vais m’intéresser de près à « Ruby Sparks », merci pour l’information ! 😉
Little Miss Sunshine c’est le film idéal à voir en cas de déprime, c’est un excellent remède (je crois que j’ai jamais réussi à regarder le final sans en pleurer de rire xD)
C’est pas faux, la fin est une explosion de bonne humeur ! 🙂
je ne vais pas te redire ici à quel point j’ai aimé Rush (bon allez si en fait : LES GENS ALLEZ LE VOIR SI VOUS POUVEZ, IL EST TROP BIEN ! XD), tu le sais déjà… ^^
Cartel, quand je vois les notes qu’il reçoit me fait très très peur… Du coup, je ferais l’impasse je pense, malgré le casting de folie ! Si j’ai le temps, j’irais mais y’a pas mal de bons trucs déjà donc bon.
Little Miss Sunshine j’en garde un souvenir agréable mais flou, et The Call m’avait tenté à l’époque mais sans que j’aille le voir pour autant. A rattraper à la TV ! 🙂
Ah bon, tu as aimé Rush ?^^
Je pense que Cartel peut attendre un passage DVD ou TV…
Ridley Scott n’en finit plus de me décevoir, j’ai plusieurs fois eu envie de quitter la salle devant ce gachis monumental. Il y avait pourtant des acteurs en or, il manquait juste un scénario digne de ce nom…
PS : désolé pour ce commentaire qui n’est pas un troll. C’est juste que j’ai tellement aimé « Gladiator », « Blade Runner » et « Alien » que ça me fait mal au coeur de voir ce réalisateur en roues libres depuis quelques années.
C’est ton droit ! C’est vrai que ça fait un bout de temps que Ridley Scott n’a pas réalisé un grand film…