Druss la légende, de David Gemmell
Encore du Gemmell ! Ben oui, ça se lit vite et bien, même si la redite est présente. Et puis bon, retrouver Druss, après le très bon « Légende », ça ne se refuse pas ! Ce roman-ci sera-t-il à la hauteur de son illustre prédécesseur (qui est son suivant sur le plan chronologique, vous suivez ?) ?
Quatrième de couverture :
Son nom est Druss.
Garçon violent et maladroit, il vit dans un petit village de paysans situé au pied des montagnes du pays drenaï. Bûcheron hargneux le jour, époux tendre le soir, il mène une existence paisible au milieu des bois. Jusqu’au jour où une troupe de mercenaires envahit le village pour tuer tous les hommes et capturer toutes les femmes. Druss, alors dans la forêt, arrive trop tard sur les lieux du massacre. Le village est détruit, son père gît dans une mare de sang. Et Rowena, sa femme, a disparu… S’armant de Snaga, une hache ayant appartenu à son grand-père, il part à la poursuite des ravisseurs. Déterminé à retrouver son épouse, rien ne devra se mettre en travers de son chemin. Mais la route sera longue pour ce jeune homme inexpérimenté. Car sa quête le mènera jusqu’au bout du monde. Il deviendra lutteur et mercenaire, il fera tomber des royaumes, il en élèvera d’autres, il combattra bêtes, hommes et démons.
Car il est Druss, et voici sa légende…
Gemmell, pour le meilleur et pour le pire
Ce qu’il y a de bien avec les livres de David Gemmell, c’est qu’on sait ce qu’on va avoir : du sang, des combats, de l’action (beaucoup), de la psychologie… Euh non, pas de psychologie.^^
Bref, c’est rentre-dedans, bas-du-front, pas subtil pour un sou, mais les talents de Gemmell font mouche une fois de plus. Il parvient à vous accrocher en une page, et la fluidité de son récit fait le reste : vous arrivez à la dernière page le sourire aux lèvres, tout ébouriffé d’avoir vécu une grande aventure.
Ce roman ne fait pas exception. En toute objectivité, il est mieux raconté, plus varié que son célèbre premier roman « Légende », les personnages voient du pays, les situations sont plus diversifiées, et l’histoire d’amour (qui semble également être une constante chez David Gemmell) est par ailleurs nettement plus réussie (et amène, une fois n’est pas coutume, son lot de réflexion sur l’aspect tragique de celle-ci, c’est à mon sens le gros point fort du roman mais ce passage est malheureusement trop court) que dans les autres romans que j’ai lus de lui. Le personnage de Druss prend d’ailleurs une autre tournure, un brin plus complexe (et plus tragique là encore) que le simple guerrier légendaire un peu trop monolithique de son premier roman. Rassurez-vous, il n’oublie pas d’utiliser ses gros bras ! 😀 Ceci dit, le pitch ultra percutant de « Légende » lui reste supérieur. Question de gout.
Pour le reste, je ne vais pas m’étaler plus longtemps, vous savez à quoi vous attendre.
C’est du Gemmell, et c’est bon. Maintenant je rêve d’un roman plus ambitieux de ce même auteur. Peut-être devrais-je me tourner vers la saga du « Lion de Macédoine » ou de « Troie »…
Ça c’est un bouquin qui tourne pas mal chez les wargameurs fantasy
Ca ne m’étonne pas vraiment… C’est de la fantasy classique qui plait aux garçons (pas que, mias bon…).
Moi je préfère Jon Sh… Non je déconne 😀
John Sh… Connais pas ! 😀
Je l’ai dans ma PàL celui-là, avec Légende. Mais ce sera vraisemblablement pour l’été prochain 😀
Bon ça peut aussi se lire n’importe quand !^^
J’ai bien aimé cette 2ème aventure de Druss.
Cette histoire de vengeance et d’amour aurait pu être bourrine et/ou cul-cul mais c’est finalement c’est plutôt assez bien traité.
Cette guerre civile dans ce qui ressemble à s’y méprendre à notre Empire Perse terrien est assez intéressante, mais on survole les événements et dans ce domaine il y avait donc largement matière à approfondissement (ce n’est pas grave on y aura + ou – droit dans la trilogie « Troie »).
De la même manière l’épilogue avec la Bataille des Thermopyles, pardon avec la Bataille la Passe de Skeln, était assez perfectible.
Et puis Druss ne peut pas s’empêcher de se la jouer Rocky Balboa dans un combat de boxe très eighties de fort belle facture.
Bref des défauts et des maladresses, mais je suis indulgent car David Gemmell était un autodidacte moins armé que ses confrères bardés de masters d’écriture et de doctorats en littérature pour ravir ses lecteurs. Pourtant il y est brillamment parvenu quand même.
Je m’autoquote « Et puis Druss ne peut pas s’empêcher de se la jouer Rocky Balboa dans un combat de boxe très eighties de fort belle facture. » Ce qui est parfaitement logique puisque Rokcy était le film préféré de David Gemmell.
Et la boucle est bouclée ! 😉
En 1975 l’inconnu Chuck Wepner tient 15 rounds contre la légende Mohammed Ali.
En 1976 le Rocky de Stallone inspiré de Chuk Wepner entre dans la légende en affrontant Apollo Creed.
En 1996, Druss inspiré de Rocky inspiré de Wepner rencontre Klay inspiré de Mohammed Ali / Cassius Clay
La boucle est réellement bouclée…