Le Puits de l’Ascension (Fils des Brumes, tome 2) de Brandon Sanderson

Posted on 20 juin 2011

Suite de mes critiques de la trilogie, après celle du tome 1.

Attention, pour ceux qui n’ont pas lu le tome 1, ne lisez pas la quatrième de couverture que je cite juste en dessous, sinon vous allez totalement vous spoiler la fin du premier tome, je vous aurai prévenus ! 😉

Quatrième de couverture :

En mettant fin au règne brutal et millénaire du tyran, ils ont réalisé l’impossible.
À présent, Vin la gamine des rues devenue Fille-des-Brumes, et Elend Venture, le jeune noble idéaliste, doivent construire un nouveau gouvernement sur les cendres de l’Empire. Mais trois armées menées par des factions hostiles, dont celle des monstrueux koloss, font le siège de Luthadel. Alors que l’étau se resserre, une légende évoquant le mystérieux Puits de l’Ascension leur offre une lueur d’espoir.
Et si tuer le Seigneur Maître avait été la partie la plus facile ?

 

Les failles du « tome de transition »…

Après un formidable premier tome, qui a immédiatement placé Sanderson dans la liste des auteurs à suivre de près, voici la suite qui a l’éternelle lourde tâche d’effectuer la transition entre le premier tome, toujours accrocheur, et le traditionnel feu d’artifice du dernier tome.

Et là, et bien force est de constater que ce n’est qu’à moitié réussi. Le ton du roman est radicalement différent du premier. On n’est plus en guerre civile, place aux machinations politiques. Pas inintéressantes d’ailleurs : bien amenées, plutôt subtiles.
Là où problème il y a, c’est le personnage principal, Vin, et tous ses atermoiements sur qui elle est, ce qu’elle doit devenir, à qui elle doit accorder son amour (l’histoire d’amour est sans doute le point le moins bien développé de la trilogie, mais j’y reviendrai…), etc… Tout cela revient de manière trop longue et trop récurrente. Avec quelques autres petites longueurs en trop, on se dit que le roman aurait aisément pu passer de 700 à 500 pages, et du coup être beaucoup plus dynamique.
Déjà que le rythme est assez calme (là non plus, rien à voir avec le rythme trépidant du premier tome), ces longueurs plombent sérieusement, alors que parallèlement à ça, la fin est assez rapide (mais palpitante). Elle offre en revanche de bien belles perspectives pour un tome 3 qui promet beaucoup.

Petit coup de mou donc, mais l’histoire globale reste plus qu’accrocheuse, le système de magie toujours aussi passionnant (avec encore de nouveaux secrets dévoilés), l’auteur développe son univers de belle manière, bref on reste loin au dessus de la masse actuelle de la production fantasy. Quant au tome 3… Mais chut, c’est pour bientôt ! 😉

  
FacebooktwitterpinterestmailFacebooktwitterpinterestmail